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CESI engagée dans le projet ConfluencES pour une transformation durable et innovante de la formation industrielle

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Mercredi 9 avril 2025, CESI était présente lors de l’accord de consortium dédié à ConfluencES, programme ambitieux qui vise à transformer durablement l’offre de formation, les espaces d’apprentissage et à renforcer l’insertion professionnelle des étudiants sur l’ensemble du territoire français. Porté par le Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) et financé par le programme ExcellencES de France 2030, opéré par par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), ce projet rassemble plusieurs établissements de l’enseignement supérieur, dont les Arts et Métiers ParisTechÉcole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, l’Institut Français de la Mode, l’ESAA Duperré Paris, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, ENSA Paris La Villette, Cap Métiers Nouvelle-Aquitaine et CESI.

À cette occasion, Jean-Marc Ogier, Directeur Général de CESI, était présent aux côtés des représentants des établissements partenaires.

Inscrit dans le cadre de l’appel à projets “ExcellencES sous toutes ses formes” du plan France 2030 et financé par l’Agence Nationale de la Recherche à hauteur de 13,3 millions d’euros, ce projet, déployé sur huit ans (2024-2032), s’inscrit dans une dynamique ambitieuse d’innovation pédagogique, territoriale et scientifique.


Trois ambitions majeures au cœur de ConfluencES

Le projet se structure autour de trois axes stratégiques :

  • La transformation de l’offre de formation, dans le but de croiser les besoins en compétences avec les offres d’emploi territoriales et d’ainsi adapter les cursus existants tout en concevant des nouveaux, au plus près des réalités du terrain.
  • La mutation des lieux et pratiques pédagogiques, pour développer des espaces hybrides et modulables intégrant des équipements numériques et des dispositifs d’apprentissage expérientiels et collaboratifs.
  • Le développement de la recherche-action, avec une approche interdisciplinaire sur les pratiques pédagogiques et l’adéquation des compétences aux évolutions des métiers et des filières.

CESI fortement mobilisée sur les espaces d’apprentissage et la formation de formateurs

Dans le cadre du projet, CESI est particulièrement impliquée dans l’axe 2 – Transformation des espaces d’apprentissage, et l’axe 3 – Formation des formateurs, en collaboration avec Arts et Métiers et le Cnam.

Deux initiatives structurantes y sont menées :

  • Le développement des Micro Learning Factories (MLF) sur les campus CESI, des espaces pédagogiques immersifs à échelle réduite, orientés Industrie 4.0 et pédagogie par projet. Une initiative portée par l’équipe de David Garcia, responsable du département recherche et innovation CESI région sud-est.
  • La participation à la formation de formateurs, qui vise à accompagner les enseignants et intervenants dans l’évolution de leurs pratiques. Du point de vue des apprenants, l’équipe de Solveig Fernagu, directrice de recherche CESI LINEACT, travaille sur l’identification et le développement des compétences mobilisables au sein de ces nouveaux espaces d’apprentissage, en particulier autour des enjeux de circularité, de durabilité et de citoyenneté. Parallèlement, elle s’intéressera aux compétences spécifiques à transmettre et aux dispositifs pédagogiques à concevoir pour accompagner les enseignants dans la conduite d’expériences d’apprentissage adaptées à ces environnements innovants.

Ces projets permettront de proposer aux étudiants des conditions de formation en phase avec les enjeux industriels et sociétaux actuels : transition écologique, innovation numérique, économie circulaire ou encore citoyenneté.

Un projet fédérateur et ouvert

ConfluencES se veut également un espace de partage et de co-construction pédagogique entre établissements d’enseignement supérieur et partenaires économiques, dans une logique de tiers-lieu académique. L’ambition est d’ouvrir ces espaces et ces innovations aux territoires et de renforcer l’attractivité des filières industrielles et techniques.

Le projet, qui s’étend jusqu’en 2032, s’annonce être un levier structurant pour la transformation durable de l’enseignement supérieur et l’amélioration de l’employabilité des étudiants. Particulièrement investie dans la pédagogie active, CESI inscrit ce projet dans la continuité de ses méthodes pédagogiques fondées sur l’expérimentation et l’apprentissage par projet. CESI y réaffirme ainsi son engagement en faveur de formations professionnalisantes, responsables et tournées vers l’avenir.

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Développé depuis 2023 pour cinq ans, le programme CAIRE vise à former massivement aux usages de l’IA. L’objectif ? Doter les professionnels et futurs professionnels d’un ensemble de savoirs et compétences leur permettant de s’approprier l’IA et d’accompagner son intégration dans leurs quotidiens. Le niveau 1 du dispositif, qui s’adresse aux étudiants de première année de CESI, a été lancé en septembre, avec près d’un an d’avance.

CAIRE : un programme pour démocratiser la culture de l’IA

Des formations qui s’adressent à un large public et développent une culture approfondie de l’Intelligence Artificielle : c’est l’ambition de CAIRE (pour Citizen-oriented Artificial Intelligence training for a Responsible Education), un programme lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt
« Compétences et Métiers d’avenir » de France 2030, initié dans le cadre du soutien à la souveraineté numérique. Réunissant dans un consortium cinq établissements partenaires de formation, ENSAM, CESI, le CNAM, l’Université de Bourgogne et Paris Business School, le projet, basé sur une démarche novatrice, a vocation à promouvoir un usage conscient, éclairé et critique de l’IA.

Nous sommes partis du constat que l’approche de la formation à l’IA était aujourd’hui orientée exclusivement vers les experts du sujet. Or l’histoire a montré que s’agissant des ruptures technologiques, enseigner leur usage était crucial. C’est particulièrement vrai pour l’IA, qui nécessite des besoins nouveaux en compétences et peut générer des risques liés à de mauvais usages et des freins, si l’on ne dispose pas des bonnes clés de com- préhension »

Yohan Dupuis, directeur de la Recherche & de la Valorisation de CESI

La finalité de CAIRE est de proposer un dispositif de formation par niveau, avec des objectifs de compétences et de capacités à acquérir de manière progressive.
Le but est de permettre « aux individus et à la société de tirer de l’IA le meilleur parti, en mettant en avant les enjeux éthiques et les biais de perception », poursuit Mickaël Delamarre, enseignant-chercheur à CESI.


Un format pédagogique innovant

C’est à CESI qu’a été confiée la direction scientifique du projet, avec la responsabilité de la conception, en partenariat avec l’ENSAM, ainsi que la certification et l’évaluation des dispositifs. La première étape a été consacrée à la définition et à l’analyse des publics cibles, au cadrage du dispositif et à l’élaboration des contenus pédagogiques associés. Il est apparu assez vite que, à côté des étudiants, la formation des professionnels, tout au long de la vie, ainsi que l’ensemble des personnels de l’enseignement supérieur, devaient être au cœur du dispositif. L’enjeu principal était de créer une offre pédagogique sur mesure, capable de répondre à la diversité des publics et des modalités d’apprentis- sage : d’un côté, un cycle de formation initiale pour les étudiants, et de l’autre, des modules destinés aux professionnels tout au long de leur carrière font les formateurs.

« Le tout en donnant suffisamment de latitude à chaque établissement de déployer les contenus rapide et à l’animation pédagogique pour que chaque formateur puisse s’approprier le contenu », continue Yohan Dupuis. Une dynamique collective s’est créée au sein de l’école, associant la Direction de la Recherche & Innovation, la Direction des Programmes, dont la formation continue et le programme Grande École, la Direction des Systèmes d’Information et celle des certifications,
« afin d’établir un cahier des charges capable de couvrir tout l’ éventail des besoins », précise Maud Rousseau, ingénieure pédagogique.

Parallèlement, une réflexion a été initiée, en lien avec l’Université de Bourgogne, pour toucher le plus grand nombre en maillant l’ensemble du territoire, à travers des établissements d’enseignement supérieur et de recherche très divers (Universités, écoles d’ingénieurs, sites du CNAM). « L’ambition est de toucher 28 000 personnes d’ici à fin 2028 », souligne Yohan Dupuis.

Montée en puissance progressive

Des formations adaptées à tous les niveaux, accessibles partout et qualifiantes : c’est donc la finalité de la démarche CAIRE. Eligibles aux dispositifs de formation professionnelle et au CPF, avec des certifications permettant de reconnaître l’acquisition des compétences pour les apprenants, celles-ci seront dispensées en trois niveaux :

  • le niveau 1 est axé sur l’acquisition des fondamentaux afin de mieux appréhender des services ou systèmes intégrant de IA, avec présentation de ses opportunités et limites ;
  • le niveau 2 est centré sur leurs utilisations en milieu professionnel ;
  • le niveau 3, destiné aux professionnels confirmés, met l’accent sur des composantes spécifiques comme l’utilisation responsable des services ou systèmes, les responsabilités juridiques, les opportunités d’innovations et la gestion des ressources humaines à l’ère des services et systèmes à base d’IA.

Courtes et modulaires, ces formations pourront s’intégrer facilement aux formations existantes et être adaptées aux spécificités des établissements.

« Les maître-mots qui ont guidé nos travaux sont la flexibilité et l’efficacité. Nous avons choisi un format hybride mixant présentiel et distanciel sur un mode tutoré, car nous savons que les MOOC, qui sont les dispositifs privilégiés actuellement, ne sont pas efficaces sur la durée. Et nous avons développé un programme spécifique pour les formateurs, avec un accompagnement dédié », détaillent Mickael Delamarre et Maud Rousseau.

Premières avancées concrètes

Le projet a commencé à prendre forme et à donner des résultats tangibles. Un colloque « grande école » a été organisé fin juin 2024 pour présenter la démarche, avec un atelier développé spécifiquement pour les formateurs. En parallèle, un questionnaire a été diffusé à tous les étudiants ainsi qu’à l’ ensemble des personnels de CESI pour recueillir leurs besoins et attentes, afin d’adapter et d’enrichir les formations, dans une démarche d’amélioration continue.
Depuis le mois de septembre, avec près d’un an d’avance, les 1 000 étudiants de première année de CESI suivent le cycle de formation de Niveau 1, basée sur une idée originale : la création de leur propre IA. « Par son approche pédagogique novatrice et par son ambition -adresser l’usage de l’IA avec une couverture nationale-, ce programme est un concept unique dans le paysage de la formation », conclut Morgan Saveuse, directeur du Programme Grande École de CESI.

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Imaginez un robot capable de se repérer seul à l’intérieur d’un bâtiment complexe comme un campus universitaire ou un hôpital, en utilisant uniquement des équipements déjà en place ou faciles à déployer. C’est le défi relevé par des chercheurs du laboratoire CESI LINEACT.

En combinant de manière innovante les signaux Wi-Fi et la vision par caméra, Yuehua Ding, pilote de cette recherche, et son équipe ont mis au point une méthode qui permet à ces machines de naviguer même dans des environnements en constante évolution et sans a priori sur la position initiale. Une avancée qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’intelligence et l’autonomie des robots.

Les défis de la localisation en intérieur

comment optimiser la navigation intérieure des robots ? Méthodes visuels, wifi et radio

La localisation en intérieur reste l’un des plus grands défis pour la robotique. Contrairement aux environnements extérieurs, où le GPS assure une précision suffisante pour la navigation, les bâtiments bloquent ou perturbent les signaux GPS. De ce fait, les robots doivent recourir à d’autres méthodes, notamment des technologies visuelles et radio pour se repérer.

  • Les méthodes visuelles s’appuient sur des caméras pour capturer des images de l’environnement, qui sont ensuite analysées par des algorithmes d’intelligence artificielle (IA) pour identifier des points de repère et localiser le robot. Il s’agit de méthode sensibles aux variations d’environnements.
  • Les méthodes radio, exploitent la puissance du signal de bornes dans le bâtiment pour estimer la position du robot. Le Wi-Fi est déjà omniprésent, mais sa précision seule reste limitée à cause des fluctuations des signaux. D’autres méthodes basés radio existent mais nécessitent l’installation d’infrastructure spécifique pouvant être complexes et onéreuses.
  • Les méthodes Laser (Lidar) : basés sur des capteurs spécifiques, ces méthodes donnent un bon niveau de précision mais nécessite un connaissance initiale fine de la position du robot et peuvent être sensible à des variations d’environnements.

CESI, à la pointe de l’innovation en robotique

Cette innovation témoigne du dynamisme de la recherche à CESI, notamment au sein de son laboratoire CESI LINEACT. Les enseignants-chercheurs vont au-delà de l’étude des technologies existantes en créant des synergies entre l’intelligence artificielle, la robotique et les systèmes de communication, tout en plaçant l’humain au cœur du processus de production.

Cette approche démontre la capacité de CESI à anticiper les enjeux de l’industrie 5.0 et à former les ingénieurs de demain autour de projets concrets et à fort impact.

TIAGo++ : Plus qu’un simple robot, un outil
pédagogique et de recherche

Avec six robots TIAGo++ répartis sur ses campus, CESI met à la disposition de ses étudiants et chercheurs des technologies de pointe. Ces robots humanoïdes ne sont pas de simples machines : ils deviennent de véritables partenaires de formation, de recherche et d’innovation. Ils offrent aux étudiants l’opportunité de développer des compétences concrètes en programmation et en interaction homme-machine, tout en constituant une plateforme idéale pour les chercheurs souhaitant explorer de nouvelles voies en robotique autonome.

Le choix du TIAGo++ pour ces recherches est particulièrement pertinent. Sa conception ouverte permet une grande flexibilité, facilitant la modification de ses algorithmes, un avantage significatif par rapport à d’autres robots plus fermés. De plus, avec sa base mobile et ses bras articulés, il offre une excellente polyvalence, rendant les expérimentations en robotique autonome et interaction physique beaucoup plus fluides.

Vers un futur où les robots seront omniprésents

Cette avancée technologique propulse la robotique vers de nouvelles frontières. Les applications potentielles sont nombreuses : des robots de livraison dans les centres commerciaux, des robots d’assistance dans les hôpitaux, ou encore des systèmes de guidage autonome dans les bâtiments publics.

Grâce à cette innovation, les robots pourraient devenir des partenaires fiables et intelligents, capables de s’adapter aux environnements intérieurs en constante évolution. En combinant leurs expertises en intelligence artificielle, robotique et communication, les chercheurs de CESI posent les fondations d’une nouvelle ère technologique. Un futur où les robots ne seront pas seulement des machines, mais de véritables partenaires capables d’évoluer dans des environnements complexes avec fluidité et efficacité.

Les enseignants-chercheurs impliqués sur ce projet

Yuehua Ding, Jean-François Dollinger, Mourad Zghal, Vincent Vauchey

Yuehua Ding

Yuehua Ding est enseignant-chercheur et HDR au sein du laboratoire CESI LINEACT basé sur le campus de CESI Strasbourg et spécialisé dans la robotique et la fusion de données pour la localisation des robots d’intérieur. Il se consacre à améliorer l’autonomie et la précision des systèmes robotiques.

Jean-François Dollinger

Jean-François Dollinger est enseignant-chercheur en ingénierie numérique, spécialisé en calculs parallèles, edge computing et IoT. Il enseigne l’algorithmique et la programmation, et s’intéresse à la performance des systèmes informatiques, en particulier à la mise en œuvre efficace de techniques d’IA dans des environnements contraints. Il conçoit également des supports pédagogiques sur le campus de CESI Strasbourg.

Mourad Zghal

Mourad Zghal est titulaire d’une HDR et d’un doctorat en génie électrique. De 1997 à 2021, il a occupé différents postes d’enseignant chercheur et a rejoint CESI Région Est en 2021 en tant que responsable du département recherche. Ses thématiques de recherche incluent les capteurs et l’IoT pour des applications industrielles. Il est élu fellow SPIE et Optica (ex OSA).

Vincent Vauchey

Vincent Vauchey est ingénieur de recherche et innovation à CESI, basé sur le campus de Rouen. Fort de plus de dix ans d’expérience en robotique et véhicules autonomes, il a développé des solutions innovantes utilisant des technologies avancées. Avant cela, il a dirigé des projets en R&D et travaillé comme auto-entrepreneur dans le développement de logiciels.

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À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril, CESI réaffirme son engagement en faveur de la santé numérique et connectée. Cette journée est une occasion idéale pour l’école d’ingénieurs de mettre en avant ses projets de recherche innovants, qui contribuent à transformer et à faire évoluer le secteur de la santé.

L’intelligence artificielle au service des patients vulnérables : pour une meilleure communication et un bien-être amélioré

Dans le domaine de la santé, comprendre et interpréter les émotions des patients est essentiel pour leur bien-être et leur prise en charge. Mais pour certaines personnes, comme les personnes âgées souffrant de troubles neurocognitifs ou les patients souffrant de douleurs chroniques, il est difficile d’exprimer clairement leurs ressentis, ce qui peut compliquer leur suivi médical.

C’est là qu’intervient la recherche menée au sein de CESI LINEACT. L’objectif ? Développer des solutions basées sur l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer la communication et l’accompagnement des patients fragiles, notamment ceux dont la capacité à s’exprimer est limitée.

Reconnaître les émotions et évaluer la douleur de façon plus précise

L’une des avancées majeures de CESI concerne la reconnaissance des émotions chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ces patients ont souvent du mal à verbaliser leurs émotions, ce qui peut rendre difficile la compréhension de leurs besoins et aggraver leur isolement. Grâce à des technologies de pointe en IA, comme le deep learning appliqué à l’analyse des expressions faciales, les chercheurs de CESI ont développé des applications capables d’identifier précisément les émotions de ces patients. Cela permet aux soignants et aux technologies de santé (robots, télémédecine, agents virtuels) d’adapter leur approche et de mieux prendre soin de ces patients.

Autre avancée : l’évaluation de la douleur. Actuellement, les méthodes classiques d’auto-évaluation de la douleur ne conviennent pas toujours aux patients qui ont des troubles de la communication. En analysant les expressions faciales et les micro-expressions involontaires, les chercheurs ont créé des modèles d’IA capables de détecter la douleur de manière plus objective. Cela pourrait aider les professionnels de santé à mieux évaluer la souffrance des patients et à adapter leur prise en charge.

Des robots d’accompagnement pour une meilleure interaction homme-machine

La recherche s’étend également aux interactions entre l’homme et la machine. Les chercheurs de CESI LINEACT travaillent sur des robots humanoïdes capables de détecter les émotions des patients en temps réel grâce à des caméras et des microphones. Ces robots peuvent capter les expressions faciales, la tonalité de la voix et les gestes, permettant ainsi de fournir un soutien émotionnel et social aux patients, particulièrement ceux qui sont isolés ou en perte d’autonomie. Ces avancées pourraient révolutionner le soutien des personnes âgées ou hospitalisées, en leur offrant des interactions plus naturelles et adaptées à leur état émotionnel.

Amine Bohi, expert en vision par ordinateur et IA à CESI LINEACT, travaille sur des solutions d’IA pour aider les personnes vulnérables. En collaboration avec des EHPAD, il développe des prototypes de robots capables de détecter les émotions (stress, douleur, joie) et d’interagir avec les patients en temps réel. Ces robots peuvent apporter un soutien émotionnel tout en facilitant la surveillance de l’état de santé des résidents. Ils permettent ainsi aux soignants d’anticiper les besoins des patients et de maintenir un lien personnalisé avec eux.

Former les ingénieurs de demain pour une santé numérique

Dans un monde où les compétences numériques sont de plus en plus indispensables, CESI propose un Bachelor en Intelligence Artificielle appliquée à la santé. Cette formation prépare les étudiants aux métiers de demain : Data Scientist, Chef de projets en santé numérique ou Développeur de solutions en e-santé.

Les étudiants apprennent à maîtriser les techniques de collecte et d’analyse de données, les algorithmes d’IA, tout en respectant les bonnes pratiques en matière de gestion éthique des données médicales. Leur mission : concevoir des outils innovants qui améliorent le suivi des patients, tout en garantissant la sécurité et la confidentialité des informations.

Une vision pour une santé plus connectée et humaine

À CESI, nous croyons fermement que l’innovation technologique doit servir l’humain. La Journée mondiale de la santé est l’occasion de rappeler que les avancées numériques ne doivent pas remplacer les relations humaines, mais les enrichir. En développant des outils connectés, fiables et éthiques, nous contribuons à un avenir où la technologie soutient les professionnels de santé et améliore la qualité de vie des patients.

L’intelligence artificielle offre une opportunité unique pour améliorer le quotidien des patients vulnérables. En automatisant et facilitant la détection des émotions et de la douleur, ces technologies ouvrent la voie à une médecine plus humaine, où chaque patient, même non communicant, peut être compris et pris en charge avec bienveillance.

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Fibre végétale, matériaux composites, matériaux biosourcés… Pas de panique, tout s’explique !

La prise de conscience écologique bouleverse aujourd’hui tous les secteurs d’activité, de la consommation quotidienne à la construction de nos bâtiments et moyens de transport. Au cœur de cette transformation, les matériaux biosourcés prennent une place grandissante. Mais que signifie réellement ce terme, et en quoi ces matériaux changent-ils déjà nos vies ?

Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé ?

Ressources naturelles offrant aujourd’hui une alternative crédible aux matériaux synthétiques issus de la pétrochimie, les matériaux biosourcés proviennent directement de la nature, principalement du monde végétal. Fibres de lin, chanvre, ananas… En choisissant ces matériaux renouvelables, l’industrie cherche à réduire significativement son impact environnemental, tout en maintenant des performances mécaniques optimales.

Mais comment utiliser concrètement ces fibres naturelles ?

C’est là qu’interviennent les matériaux composites. Ces derniers sont un assemblage de plusieurs éléments ayant chacun une propriété spécifique. Typiquement, il s’agit d’un mélange de fibres résistantes (lin, carbone, verre…) liées par une résine polymère. On obtient ainsi un matériau extrêmement performant, plus léger que l’acier ou l’aluminium tout en ayant des propriétés mécaniques comparables.

C’est précisément ce sur quoi nous travaillons au sein de CESI LINEACT, où toute une équipe de chercheurs explore comment améliorer ces matériaux composites tout en réduisant leur impact environnemental.

Une réponse concrète aux défis environnementaux

Mohamed-Amine Tazi, doctorant au sein de l’unité de recherche à Aix-en-Provence, consacre sa thèse à la recherche sur les matériaux composites biosourcés, notamment à base de fibres de lin. Ces fibres, déjà largement utilisées dans l’industrie textile, possèdent d’excellentes propriétés mécaniques.

« Le lin est une plante locale idéale, car la France en produit près de 80 % à l’échelle mondiale. Elle constitue une alternative prometteuse grâce à sa légèreté et sa rigidité naturelle. » explique Mohamed-Amine

Dans le cadre de ses travaux, Mohamed-Amine a bénéficié d’un partenariat avec l’Université Technologique de Delft (TU-Delft), au pays-bas, où il a effectué un séjour de recherche encadré par Sofia Teixeira de Freitas, professeure spécialisée dans la mécanique des interfaces et des matériaux multicouches pour des structures durables dans les secteurs de l’énergie et de la mobilité. Ce travail collaboratif a abouti à la publication de l’article intitulé « Experimental evaluation of interface adhesion of a flax fiber reinforced epoxy patch bonded to steel with different adhesives », disponible sur ScienceDirect.

Ces recherches s’inscrivent dans une dynamique globale visant à proposer des alternatives concrètes aux matériaux classiques comme les métaux ou le béton, souvent énergivores et difficiles à recycler. La prochaine étape cruciale consiste à garantir la répétabilité, la fiabilité et la montée en performance de ces matériaux pour permettre leur intégration dans des applications structurelles, comme la rénovation de ponts ou le renforcement de bâtiments.


Des matériaux biosourcés déjà présents dans notre quotidien

Sans le savoir, nous utilisons déjà ces matériaux composites dans notre vie quotidienne. Saviez-vous, par exemple, que les sièges de certains bus étaient réalisés à partir de fibres naturelles ou recyclées ?

Ces matériaux biosourcés sont également présents dans les équipements sportifs comme les skateboards ou les planches de surf. Leur succès réside non seulement dans leur performance technique, mais aussi dans leur capacité à être recyclés ou biodégradés en fin de vie.

Un laboratoire à la pointe qui forme les talents de demain

Depuis 2021/2022, la thématique des matériaux au sens large, et notamment des matériaux biosourcés, s’est fortement développée sous l’impulsion de Silvio de Barros, directeur de recherche CESI et animateur de la thématique « Mécanique, Matériaux et Procédés ». Aujourd’hui, elle regroupe près de trente chercheurs, parmi lesquels des enseignants-chercheurs et doctorants, répartis sur plusieurs campus.

L’objectif principal est d’explorer de nouvelles alternatives aux matériaux conventionnels tout en développant des procédés innovants. Une partie significative des recherches menées porte sur les matériaux biosourcés, avec un intérêt croissant pour leur application dans des secteurs comme le BTP, l’aéronautique ou l’industrie manufacturière. Ces matériaux, issus de ressources renouvelables comme le lin ou le chanvre, offrent des perspectives intéressantes en termes de réduction d’impact environnemental et d’optimisation des performances mécaniques.

Parmi les projets en cours, Lilian Becker, doctorant en thèse CIFRE, travaille sur le développement d’outils composites biosourcés pour l’aéronautique, en collaboration avec une entreprise spécialisée. L’idée est de remplacer certains éléments métalliques par des structures plus légères et tout aussi résistantes, en s’appuyant sur des fibres naturelles. Un projet qui illustre bien la manière dont ces recherches se traduisent en applications concrètes, avec des implications directes pour l’industrie.

Une collaboration internationale prometteuse avec São Paulo

Dans une démarche innovante, nous avons également noué un partenariat avec l’Université de São Paulo, une institution reconnue parmi les meilleures au niveau mondial pour son excellence en recherche scientifique. Ensemble, nous travaillons sur la caractérisation et la modélisation des mousses polyuréthane biosourcées.

Ces matériaux, légers et isolants thermiquement, pourraient bien révolutionner des secteurs comme l’isolation des bâtiments ou la construction légère. Grâce à ce croisement d’expériences et de savoir-faire, nous avons déjà produit plusieurs publications scientifiques communes, renforçant ainsi la portée et l’impact international de nos recherches.

(a) Mélange des composants (polyol et isocyanate). (b) Homogénéisation manuelle du mélange. (c) Coulage dans le moule avec expansion selon les directions indiquées. (d) Mousse finale après expansion.

(a) Mélange des composants (polyol et isocyanate). (b) Homogénéisation manuelle du mélange. (c) Coulage dans le moule avec expansion selon les directions indiquées. (d) Mousse finale après expansion.

Quel avenir pour ces matériaux ?

Aujourd’hui, ces recherches avancent rapidement, soutenues par une équipe en pleine expansion et des projets qui se rapprochent de plus en plus des besoins industriels. Si l’utilisation industrielle des matériaux biosourcés est déjà amorcée, leur adoption à grande échelle repose désormais sur l’obtention de normes, de certifications et de standards précis. Ces étapes sont indispensables pour garantir des performances fiables et reproductibles, permettant ainsi leur intégration dans des applications critiques comme la construction ou l’aéronautique.

Dans ce contexte, la formation de jeunes chercheurs joue un rôle clé. Des doctorants comme Mohamed-Amine Tazi et Lilian Becker participent activement à ces avancées, explorant de nouvelles solutions pour concilier innovation et impact environnemental. Ces travaux contribuent à bâtir un avenir où les matériaux biosourcés ne sont plus seulement une alternative prometteuse, mais une réalité durable, capable de répondre aux exigences techniques et économiques des industries tout en limitant leur empreinte écologique.

Les enseignants-chercheurs impliqués sur ce projet

Lilian Becker

Lilian Becker est doctorant en thèse CIFRE au sein de CESI LINEACT, en collaboration avec
l’entreprise eXcent. Titulaire d’un Master 2 en Éco-conception des polymères et composites obtenu à l’Université de Bretagne Sud (UBS), son projet de recherche porte sur l’évaluation environnementale et l’analyse décisionnelle multicritère pour l’intégration de matériaux composites biosourcés dans les outillages industriels. Sous la direction de Silvio de Barros, Ahmed Nait Chabane et Romain Grangeat, Lilian contribue au développement de solutions innovantes visant à réduire les impacts environnementaux des outillages industriels, s’inscrivant ainsi dans les objectifs de l’industrie 5.0 pour une approche plus durable et centrée sur l’humain.

Silvio de Barros

Silvio de Barros est directeur de recherche au sein de CESI LINEACT, où il pilote la thématique « Mécanique, Matériaux et Procédés ». Ingénieur en mécanique formé au Brésil, docteur de l’Université de Versailles et HDR de l’Université de Nantes, il est spécialiste des matériaux composites, assemblages collés et matériaux biosourcés. Il est également membre du comité éditorial du Journal of Adhesion et sera le président du 8th World Congress on Adhesion and Related Phenomena (WCARP), qui se tiendra à Rio de Janeiro en septembre 2026.

Mohamed Amine Tazi

Mohamed Amine Tazi est doctorant-chercheur au sein de CESI LINEACT, spécialisé en mécanique des solides et matériaux composites. Diplômé ingénieur de l’Institut Supérieur de Mécanique de Paris ISAE-SUPMECA (2019-2022), il concentre ses recherches sur l’utilisation de matériaux composites biosourcés pour le renforcement de structures métalliques et en béton. Parmi ses publications, on compte une étude expérimentale sur l’adhésion de patchs en fibres de lin et de carbone pour le renforcement de structures en acier.

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De l’agressivité à la sérénité : repenser nos trajets pour une conduite plus apaisée

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Le 24 mars marque la Journée mondiale de la courtoisie au volant et de la sécurité routière, une occasion de réfléchir à nos comportements sur la route et aux moyens d’améliorer notre expérience de conduite. Insultes, altercations, stress : les tensions au volant sont de plus en plus fréquentes. Pourtant, des solutions existent pour rendre nos trajets plus agréables et sécurisés.

Un climat de tension grandissant sur les routes

80%

des Français admettent être violents verbalement en voiture.

Les chiffres sont éloquents. Une étude menée par la Macif et la Fondation Jean Jaurès révèle que 80 % des Français admettent être violents verbalement en voiture. Plus inquiétant encore, 68 % déclarent injurier d’autres conducteurs et 18 % vont jusqu’à descendre de leur véhicule pour interpeler l’autre conducteur

Ce climat d’agressivité s’explique en partie par un sentiment d’anonymat et d’impunité, la voiture devenant un espace où l’on exprime plus librement ses frustrations. L’augmentation des embouteillages et du stress quotidien ne fait qu’exacerber ces comportements. Pourtant, il est possible d’adopter une conduite plus apaisée en repensant nos habitudes.

Repenser nos trajets pour réduire le stress

L’un des moyens de limiter l’agressivité au volant est de transformer notre manière de nous déplacer. Le covoiturage, par exemple, offre une alternative efficace pour changer l’expérience de conduite. En partageant un trajet avec d’autres personnes, les conducteurs adoptent une attitude plus responsable et détendue. « Le covoiturage permettrait selon plusieurs études de respecter davantage le code de la route ce qui réduirait les risques d’accidents sur la route. Le conducteur, étant accompagné, aurait tendance à prendre moins de risques au volant par peur de se faire juger par ses passagers. Le conducteur développerait également un autre besoin psychologique, celui de conduire ses passagers jusqu’à leurs destinations finales et ce, en toute sécurité ! » (avatacar.com).

Plusieurs études montrent que les automobilistes en covoiturage sont plus enclins à adopter une conduite calme et responsable. La présence de passagers les incite à respecter davantage le code de la route et à réduire leur stress. Selon un sondage réalisé par BlaBlaCar et la MAIF, 74 % des covoitureurs estiment que leur comportement au volant est exemplaire lorsqu’ils partagent leur trajet avec d’autres passagers.

Le covoiturage ne se limite pas à un bénéfice individuel. Il permet également de limiter les risques d’accidents en encourageant une conduite plus souple, avec une meilleure gestion du stress et en réduisant la fatigue liée aux longs trajets, notamment en faisant plus de pauses. Toujours selon le sondage, les covoitureurs portent une attention particulière à la maintenance de leur véhicule.

Mon trajet vert : un programme d’économies d’énergie pour une mobilité quotidienne plus responsable

Afin de favoriser une mobilité plus durable et responsable des étudiants, CESI porte, depuis janvier 2023, le programme Mon trajet vert, lauréat du dispositif des Certificats des Économies d’Énergie (CEE) du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

Son objectif majeur : accompagner les étudiants dans la réduction de l’empreinte énergétique de leurs déplacements quotidiens en encourageant des pratiques plus vertueuses comme le covoiturage. Expérimenté sur six campus de CESI, Mon trajet vert sensibilise les étudiants aux enjeux de l’écomobilité, notamment à travers des événements ludiques et pratiques. En parallèle, des études sur leurs habitudes de déplacement et la culture des établissements d’enseignement supérieur sont menées par le laboratoire de l’école CESI LINEACT. L’objectif est de montrer qu’un mode de transport plus respectueux de l’environnement peut aussi être plus économique, plus convivial et plus sûr.

Parmi les alternatives de transport proposées, le programme met en avant les bonnes pratiques du covoiturage pour garantir une expérience agréable et sécurisée :

  • Choisir des plateformes reconnues et sécurisées.
  • Vérifier les profils des covoitureurs et consulter les avis.
  • Respecter ses engagements et prévenir en cas d’imprévu.
  • Fixer des règles claires sur les horaires et points de rencontre.
  • Adopter une conduite souple et respectueuse du code de la route.

Le guide Mon trajet vert livre des conseils pratiques et des ressources gratuites et téléchargeables pour faciliter le passage au covoiturage, accessible sur MonTrajetVert​ – rubrique « Adopter une mobilité durable » .

Retrouvez également l’épisode du podcast Mon Trajet Vert consacré au covoiturage !

Vers une conduite plus sereine et responsable

Changer nos habitudes de conduite est essentiel pour rendre nos routes plus sûres et plus agréables. En favorisant des pratiques comme le covoiturage et en adoptant une attitude bienveillante au volant, chacun peut contribuer à réduire le stress et l’agressivité sur la route.

La courtoisie au volant ne doit pas être un idéal lointain, mais un engagement quotidien pour des trajets plus apaisés et sécurisés.

Pourquoi adopter le covoiturage ? Les avantages au-delà de la sécurité

Au-delà de son impact positif sur la sérénité au volant, le covoiturage présente de nombreux atouts sur les plans économique, environnemental et social.

La courtoisie au volant ne doit pas être un idéal lointain, mais un engagement quotidien pour des trajets plus apaisés et sécurisés.

  • Un gain économique : partager un trajet permet de réduire les coûts liés au carburant, aux péages et à l’entretien du véhicule.
  • Une alternative écologique : en diminuant le nombre de véhicules sur les routes, le covoiturage contribue à la réduction des émissions de CO² et à la fluidification du trafic. « Le covoiturage participe à l’amélioration de la qualité de l’air :  la voiture individuelle représente à elle seule plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre en France. Partager un véhicule permet de diviser par deux les émissions de CO² de son trajet. » (écologie.gouv)
  • Une meilleure accessibilité : il constitue une solution de transport complémentaire pour les zones mal desservies par les transports en commun. Cette alternative facilite les déplacements des personnes non motorisées telles que les enfants, les personnes handicapées ou encore les seniors.
  • Un moment de convivialité : loin d’être un simple déplacement, le covoiturage devient une occasion d’échanger et de créer du lien social.

Et si la courtoisie au volant commençait simplement par un changement de nos habitudes de conduite ?

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L’expérience enrichissante d’Abderrahmen Merioua à l’Université technique deMittelhessen (THM)

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Je suis Abderrahmen Merioua, plus connu sous le nom d’Abdou. Docteur en Génie civil depuis 2016, j’ai travaillé en tant qu’enseignant-chercheur avant de rejoindre CESI La Rochelle en janvier 2022, en tant qu’enseignant responsable pédagogique dans le domaine du BTP.
Mes domaines de prédilection incluent le calcul de structures, la résistance des matériaux et la conduite des travaux. Mon rôle à CESI consiste à intervenir en tant qu’expert auprès des classes préparatoires et des cycles ingénieur BTP. Je supervise également les apprentis en entreprise pour m’assurer que leur formation est alignée avec leurs objectifs professionnels.

En novembre 2023, j’ai eu l’opportunité de participer à un séjour à la THM University, en Allemagne, dans le cadre du programme Erasmus destiné au personnel enseignant de CESI.

Les objectifs de cette collaboration

Mon stage à THM avait plusieurs objectifs :

  • Renforcement linguistique : Bien que l’allemand soit la langue principale à THM, j’ai profité de cette immersion pour perfectionner mon anglais, qui est couramment utilisé dans les échanges.
  • Découverte du laboratoire de recherche : J’ai exploré le laboratoire de recherche THM, option matériaux, et assisté à des présentations passionnantes sur les thématiques des doctorants. J’ai également visité le laboratoire pédagogique de matériaux de construction, ce qui m’a inspiré pour approfondir mes connaissances sur les avancées en recherche et techniques de caractérisation des matériaux de construction.
  • Perspectives de collaboration : J’ai initié une réflexion sur une possible collaboration entre CESI et THM dans le domaine du BTP, un programme similaire existant déjà dans la filière informatique.

Projets menés sur place

Lors de mon séjour, j’ai participé à plusieurs échanges et découvert des travaux en cours au laboratoire de recherche de THM. Cela m’a donné des idées pour d’éventuelles collaborations autour de l’évolution des matériaux de construction et des techniques de caractérisation.
J’ai été accueilli chaleureusement par Murielle Volk et ses collègues du service international, ainsi que par les enseignants tels que le Pr Kummel, le Pr Kern, le Dr. Baier et Mme Beckmann.
La barrière linguistique, que je redoutais initialement, n’a finalement pas été un obstacle, car tout le monde parlait un excellent anglais, facilitant ainsi les échanges, que ce soit à l’université ou dans la ville de Giessen.

Différences entre CESI et THM

Globalement, les approches pédagogiques à CESI et à THM sont similaires, avec un objectif commun : fournir aux étudiants les compétences nécessaires pour résoudre des problématiques complexes.

Cependant, j’ai noté que la pédagogie active est davantage mise en avant à CESI tandis qu’à THM, l’approche par projet se retrouve davantage dans certaines spécialités du génie civil.
Les deux institutions proposent également des formations BTP en alternance, ce qui ouvre de belles opportunités d’échanges entre nos établissements.

Partenariat futur entre enseignants et chercheurs

Ce partenariat ne se limite pas aux enseignants ; il vise aussi à inclure les étudiants dans un futur proche, selon le service international de THM.
Dans mon cas, l’échange a été très fluide, notamment grâce au programme existant dans la filière informatique, qui a facilité les contacts.

Une prochaine étape serait d’accueillir des enseignants ou chercheurs de THM, notamment sur le campus de La Rochelle, pour leur faire découvrir notre campus et nos méthodes pédagogiques. Ils pourraient ainsi découvrir notre environnement, nos formations et rencontrer nos étudiants pour mieux comprendre leurs attentes. Cette initiative contribuerait à renforcer la relation entre les deux institutions et à explorer de nouvelles pistes de collaboration, notamment dans le domaine du BTP.

J’encourage vivement mes collègues à postuler pour les stages Erasmus Staff Mobility afin de renforcer ce partenariat et d’ouvrir de nouvelles opportunités de collaboration.

Abderrahmen Merioua
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Participez au Premier Forum International sur l’Innovation Technologique pour les Énergies Renouvelables

Rendez-vous le 3 octobre 2024 sur le campus du Mans

Nous avons le plaisir de vous inviter au premier forum international organisé par le département Recherche et Innovation Ouest sur le thème « New Trends in Scientific and Technological Innovation for Renewable Energy Systems ».

Cet événement aura lieu le 3 octobre 2024, de 8h30 à 16h, sur le campus CESI Le Mans, et sera proposé en mode hybride.

Cet événement est également ouvert à nos étudiants, qui auront la possibilité de suivre les conférences à distance.

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Colloque EBN 2024 : comment les innovations technologiques transforment les méthodes d’apprentissage et les compétences requises sur le marché du travail

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Il y a quelques jours le colloque EBN 2024 mettait en lumière l’importance de l’adaptation aux nouvelles technologies dans le domaine de la formation professionnelle.

L’adaptation aux nouvelles technologies

Cet événement a rassemblé des experts de divers horizons, tels que Pierre LAMBLIN, Directeur des études à l’APEC – Association Pour l’Emploi des Cadres (APEC), Cristina FANJUL, Directrice du CEEI Asturias (MODÉRATRICE) ou encore Deepak FARMAH, Chef de l’Innovation à l’Université de Coventry, qui ont partagé leurs visions et leurs expériences sur la manière dont les innovations technologiques peuvent transformer les méthodes d’apprentissage et les compétences requises sur le marché du travail.

L’importance d’une culture technologique

Lors de cette conférence, Yohan Dupuis, Directeur de recherche CESI, a souligné la nécessité de développer une culture technologique dans les programmes de formation reposant sur l’usage. Il a mentionné que l’acquisition de compétences d’adaptation en lien avec l’usage des technologies est cruciale pour répondre à la demande du marché. Il a également évoqué les défis rencontrés lors de l’intégration des technologies dans les processus de formation, le rôle important de passeur de technologie que la recherche a à jouer pour accompagner l’évolution les programmes.

Développer une culture technologique dans les programmes de formation

Yohan Dupuis a pu partager des exemples d’expériences réussies où des technologies spécifiques ont été intégrées avec succès dans les curriculums de formation à CESI ou encore des projets collaboratifs visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité des formations à l’usage des technologiques. L’importance de la collaboration entre les différentes entités éducatives et industrielles a été soulignée comme un facteur clé pour la réussite de ces initiatives.

La conférence a conclu sur une note optimiste, mettant en avant les nombreuses opportunités qu’offrent les technologies émergentes pour adapter la formation initiale et continue tout au long de la vie. Les participants ont convenu que, bien que les défis soient nombreux, les bénéfices potentiels en termes de compétitivité, de souveraineté et de développement durable justifient pleinement les efforts d’adaptation et d’innovation.

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Conférence internationale à Budapest : Dr Kévin MICHENEAU, enseignant-chercheur présente ses travaux de Recherche

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Kévin MICHENEAU est enseignant-chercheur sur le campus CESI de Brest. Le 5 juin dernier, il s’est rendu à Budapest, pour présenter ses travaux de recherche lors de 6ᵉ conférence « Global Power, Energy and Communication ».

La conférence de Kévin à Budapest

Le 5 juin dernier, Dr Kévin MICHENEAU a présenté ses travaux de recherche lors de la 6ᵉ Global Power, Energy and Communication Conference à Budapest, en Hongrie.

Cette recherche, réalisée en collaboration avec le Dr. Abhinandana BOODI, enseignant-chercheur sur le campus de Brestn, étudie l’impact de la précision des modèles d’estimation de l’occupation sur la performance des contrôleurs prédictifs de modèle (MPC) dans le maintien du confort et la réalisation d’économies d’énergie.

L’étude a adopté une approche globale au sein d’un bureau universitaire, intégrant le développement de modèles simplifiés pour la température et le CO2, ainsi que l’implémentation d’un contrôleur MPC à objectifs multiples.

Les résultats ont révélé que les modèles d’estimation de l’occupation ont un impact significatif sur les modèles de CO2, tandis que les modèles thermiques sont moins affectés. De plus, il a été démontré que le contrôleur MPC demeure robuste même avec des imprécisions de modèle atteignant environ 20 %, n’entraînant qu’une augmentation de 3 à 4 % de la consommation d’énergie par rapport au modèle idéal. Cependant, au-delà de ce seuil d’imprécision, la consommation d’énergie du MPC augmente de manière significative.

Cette étude met en évidence les activités de recherche en cours sur le campus de Brest pour développer des bâtiments intelligents et durables.

Félicitations à Kévin d’avoir si bien représenté CESI LINEACT !

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Conférence internationale à Florence : Karim EL MOUNLA, doctorant sur le campus, présente ses travaux de thèse

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Karim EL MOUNLA est doctorant sur le campus CESI de Brest. En mars dernier, il s’est rendu à Florence, pour présenter ses travaux de thèse lors de la conférence internationale ISCSEE.

Un rendez-vous incontournable !

Le 18 mars dernier, Karim EL MOUNLA a saisi l’opportunité de présenter ses travaux de thèse lors de la conférence internationale ISCSEE à Florence, en Italie.

Son étude se concentre sur le processus de prise de décision pour le bureau thermique, visant à optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.

Karim a démontré que l’utilisation des données IFC (Industry Foundation Classes) de la maquette BIM, combinée aux méthodes Lean telles que le Set-Based Design, le Big Room et le Choosing By Advantages, privilégie la collaboration et l’automatisation.

Cette approche permet de générer plusieurs variantes, offrant ainsi au thermicien un éventail d’options parmi lesquelles choisir la plus efficace pour son projet.

Ces travaux renforcent le positionnement de CESI LINEACT sur la thématique de la digitalisation de l’acte de construire en utilisant le Lean avec le BIM. Karim a obtenu un financement de Brest Métropole pour sa thèse.

Félicitations à Karim d’avoir si bien représenté CESI LINEACT !


équipe de recherche

  • Karim BEDDIAR | Directeur de thèse
  • Djaoued BELADJINE | Encadrant
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Projet OPTIMAN : Révolutionner la Gestion de la Production avec l’Intelligence Artificielle et la Collaboration Humain-Machine

 

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La PME normande MAUGARS INDUSTRIE et le laboratoire de recherche CESI LINEACT, tous deux membres de NAE, annoncent le lancement officiel du projet OPTIMAN (OPTimisation MUlti-objectif basée sur les jumeaux Numériques de cellule d’usinage robotisée centrée sur l’humain).

Soutenu financièrement par l’Europe à travers le dispositif FEDER, ce projet de recherche appliquée vise à transformer les processus de production au sein des PME industrielles en exploitant les technologies innovantes telles que la robotique, l’intelligence artificielle et le jumeau numérique.

Optimiser la productivité tout en plaçant l’humain au centre de l’industrie du futur

L’innovation est au cœur de l’industrie 5.0 et OPTIMAN se démarque en développant une planification axée sur l’humain, contrairement à de nombreuses initiatives qui se concentrent uniquement sur l’interaction homme-machine. En optimisant la conception des cellules robotisées et en intégrant des algorithmes d’optimisation avancés, le projet vise à créer des plans de production flexibles et autonomes où l’opérateur humain contribue de manière optimale tout en réduisant les efforts cognitifs inutiles.

L’objectif ultime est d’accroître la compétitivité des PME industrielles face à l’évolution rapide des technologies, tout en mettant en avant le facteur humain. Ainsi, OPTIMAN se fixe trois objectifs principaux :

  • Exploitation optimale des outils de production : en réduisant le temps de préparation par produit et en assurant un approvisionnement continu des cellules d’usinage, le projet vise à maximiser le taux d’utilisation du système de production. Des solutions basées sur la robotisation, l’optimisation de la conception des cellules, la supervision via jumeau numérique et l’optimisation de l’ordonnancement seront mises en oeuvre ;
  • Optimisation du fonctionnement de l’atelier : en développant un outil d’aide à la décision automatique, OPTIMAN planifiera les tâches et les ressources de manière prévisionnelle et dynamique, prenant en compte des contraintes telles que le confort de l’opérateur, l’efficacité de production et la gestion des stocks ;
  • Diffusion des résultats : les résultats du projet seront partagés avec d’autres entreprises de la région Normandie à travers des ateliers de sensibilisation, le réseau NAE et des publications scientifiques nationales et internationales.

Dans les starting-blocks

Le projet OPTIMAN a récemment tenu sa première réunion de lancement, marquant le début d’une collaboration intensive entre MAUGARS INDUSTRIE et CESI LINEACT. De plus, le recrutement d’un ingénieur de recherche et d’un stagiaire de six mois est en cours pour renforcer l’équipe dédiée au projet.

« Nous travaillons avec nos membres sur l’intégration progressive de l’Intelligence Artificielle dans les processus industriels. Comme l’illustre ce projet, l’objectif est de gagner en efficience en rendant les postes plus agiles et confortables pour les opérateurs. C’est également un axe qui contribue à l’attractivité des métiers industriels », souligne Philippe Eudeline, Président de la filière NAE. Et M’hammed, Directeur de recherche au sein de CESI LINEACT de préciser « Optiman ambitionne de transformer les procédés de l’usinage de précision en plaçant l’humain au cœur de la technologie. Une révolution industrielle s’amorce en Normandie avec l’arrivée de la Cinquième ère de l’Industrie