Regards de chercheurs avec Rakshit Soni

Dans cette page :
- Qu’est-ce qui t’a motivé à te spécialiser dans les véhicules autonomes et la robotique mobile ?
- Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail de doctorant-chercheur ?
- Qu’aimerais-tu que ton travail apporte, au sein de CESI LINEACT comme dans ton domaine ?
3 questions à Rakshit Soni
Doctorant-chercheur à CESI LINEACT, en partenariat avec Stellantis
Depuis mars 2025, Soni Rakshit a rejoint CESI LINEACT et Stellantis en tant que doctorant-chercheur.
Passionné d’automobile depuis l’enfance, il s’est peu à peu tourné vers les technologies émergentes liées aux véhicules autonomes et à la robotique mobile. Ses travaux portent sur l’interaction entre piétons et véhicules dans les systèmes de conduite automatisée de niveaux L3-L4, en s’appuyant sur les communications véhicule-infrastructure. Entre simulation, intégration logicielle en temps réel et approche par la théorie des jeux, il contribue à inventer une mobilité plus sûre et plus intelligente.
Ton parcours t’a conduit de l’Inde au Royaume-Uni, puis aujourd’hui en France dans le cadre d’un doctorat industriel avec Stellantis. Qu’est-ce qui t’a motivé à
te spécialiser dans les véhicules autonomes et la robotique mobile ?
« Les voitures !!! » Depuis tout petit, elles me fascinent. C’est cette passion qui m’a naturellement orienté vers des études d’ingénierie automobile, pour explorer en profondeur la mécanique et la technique de ces machines.
Un jour, je suis tombé sur un projet présenté par Volvo autour des véhicules automatisés. Ça a été une révélation : et si c’était la prochaine grande évolution, rendant les voitures plus intelligentes et plus sûres ?
À partir de là, j’ai choisi de quitter le chemin purement mécanique pour plonger dans l’informatique et la recherche. J’ai ainsi poursuivi un Master by Research en informatique au Royaume-Uni, où j’ai eu l’occasion de développer, depuis zéro, des plateformes autonomes mobiles. J’y ai énormément appris, souvent même davantage de mes échecs que de mes réussites. Cette expérience m’a conforté dans mon idée : je voulais apporter une contribution concrète au déploiement industriel de ces technologies, pas seulement les étudier sur le papier.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail de doctorant-chercheur ?
Ce qui me passionne, c’est l’intensité du travail. Bien sûr, il y a la pression, les nuits blanches (et oui, ça arrive !), mais c’est aussi ce qui rend l’aventure excitante. Les erreurs font partie du quotidien : elles nous obligent à réfléchir autrement, à trouver de nouvelles solutions, et elles nous poussent à progresser.
Évoluer à la croisée de deux mondes, Stellantis, l’un des plus grands groupes automobiles au monde, et CESI LINEACT, un centre de recherche reconnu est une vraie chance. Je profite d’un environnement riche, aux côtés de professionnels venus d’horizons différents. C’est un cadre qui m’encourage à donner le meilleur, à partager mes idées, mais aussi à apprendre en permanence de l’expérience et des savoirs des autres.
Qu’aimerais-tu que ton travail apporte, au sein de CESI LINEACT comme dans ton domaine ?
Mon ambition est de produire des résultats qui puissent avoir une application concrète dans le monde industriel et dans la société. Peut-être que mes travaux ne seront pas la solution parfaite, mais l’important est d’ouvrir une voie, de poser les bases sur lesquelles d’autres pourront s’appuyer.
Pour moi, la recherche, c’est exactement ça : créer des opportunités pour la suite, et participer à la construction d’une mobilité plus sûre, plus efficace et plus intelligente.
Le conseil de Soni aux futurs doctorants
Les bonnes décisions viennent de l’expérience. L’expérience vient des mauvaises décisions.
Mark Twain